le projet

Dans le cadre du cours « Anthropologie : science et société » proposé par le département d’anthropologie de l’université Lyon 2, un partenariat a été mis en place avec le centre de recherche de l’institut Paul Bocuse à Lyon, , école de réputation internationale formant aux métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Créé en 2008, ce centre de recherche questionne les relations de l’homme à son alimentation, dans ses dimensions aussi bien culturelles et sociales que cognitives, techniques ou encore diététiques. C’est précisément plus particulièrement avec Maxime Michaud, anthropologue et chargé de recherche, que nous travaillons.

 

Au fur et à mesure de notre visite des lieux, nous avons pu constater une répartition des étudiants selon 3 pôles d’intérêts : certains étudiants ont été interrogés par la dimension pédagogique au cœur de l’institut, tandis que d’autres ont davantage apprécié la dimension esthétique très mise en avant dans ce lieu. Pour d’autres enfin, c’est le cosmopolitisme  ambiant qui aura été le plus prégnant. C’est ainsi que nos recherche sur l’alimentation se sont réparties en trois thématiques : la sensorialité, l’interculturalité et la transmission dans les pratiques alimentaires et culinaires.

les thématiques

INTERCULturalité

Dés le début du projet nous avons porté un intérêt particulier aux formes de métissage et d’hybridation que l'on peut observer lorsque différentes traditions et cultures  se rencontrent. 

 

Pour ce projet nous allons travailler sur la nation d’interculturalité dans le domaine de la nourriture, on se concentre plus précisément sur la nourriture en nous concentrant plus précisément sur la cuisine comme vecteur de communication interculturelle.  Nous nous sommes ainsi posé plusieurs questions qui tournent au tour des notions d’identité, de mémoire, de communication, de dialogue, de migration, d'adaptation et de partage.

 

Au moyen d’une enquête empirique, nous essaierons d’explorer ces formes de rencontre interculturelle au travers des pratiques culinaires et alimentaires, mais aussi de questionner l’existence d’identité(s) culinaire(s). Comment se construit(sent)-elle(s)? Sous quelle(s) formes ? Comment se produisent-elles ? Dans quel contexte ? Pourquoi avons-nous ce besoin de partager avec autrui notre culture et pourquoi et comment le fait-on au moyen de la nourriture ? En quoi ce partage de nourriture peut-il faire dialoguer des personnes provenant d’environnements et de contextes éminemment différents ?

 

 

UN REPAS INTERCULTUREL: 

 

Que se passe-t-il quand on fait se rencontrer des cultures et des personnes qui portent à travers leurs cuisines des identités singulières?

 

Nous avons voulu mettre en place un projet de cuisine expérimentale, en demandant à des participants de différents pays de réfléchir à un plat qui puisse, selon eux, montrer leur identité culinaire. Nous avons ainsi mis en scène nos différents protagonistes dans toutes les étapes de la préparation d’un plat, depuis les courses jusqu’à la commensalité. 

 

Le but de ce repas interculturel était d’analyser les marqueurs d’identité dans la préparation et la consommation des aliments dans différents contextes mais également les réactions des participants face à ces aliments nouveaux, ou encore les “manières de tables” adoptées par chacun. Pour compléter cette expérience, à la fin de la soirée, nous avons interrogé chaque participant individuellement afin de recueillir leurs impressions sur ce repas.

 

Nos diverses séquences filmiques se veulent analytiques et mettent en avant les personnages, leurs histoires et leurs identités culinaires.  

 

 

Que se passe t’il quand on fait se rencontrer deux cultures et deux personnes qui portent à travers leur cuisine une identité singulière?

  

 

MEMBRES: 

 

CESBRON Camille – COLOMA Daniela – MARTEAU Adeline – MARTIN Claire

 


sensorialité

La notion de sensorialité renvoie à la capacité qu’ont les individus d’être réceptifs aux sensations physiques. Une sensation est un phénomène qui produit une stimulation physiologique chez un être vivant qui réagit d’une façon spécifique à cette stimulation. Ce que l’on appelle la perception renvoie à cette réaction, qui peut varier d’un individu à l’autre. La sensation peut avoir lieu dans la mesure où l’être vivant en question possède les sens que sont le goût, le toucher, l’ouïe, la vue et l’odorat.

 

 

QUEL RAPPORT AVEC L'ALIMENTATION:

 

Le fait d’interroger l’alimentation par le prisme de la sensorialité trouve son intérêt dans le fait que face à la nourriture, non seulement tous nos sens se voient sollicités, mais notre relation même à l’alimentation paraît en grande partie se jouer sur le registre sensitif. En effet, le choix des produits que nous consommons se base essentiellement sur nos préférences gustatives, mais aussi visuelles et olfactives. Aussi, la sensorialité semble être d’ordre affectif, dans la mesure où une sensation se produit de façon immédiate, dès l’entrée en relation de l’objet émetteur et du sujet récepteur.  

 

 

MEMBRES:

 

DACHEUX Luna – DE FLORIAN Myrtille – GODARD Anne – LARTIGUE Lucas – RIVIERE Luc

 


transmission

Les encadrants

Maxime Michaud

Chercheur au Centre de recherche de l'Institut Paul Bocuse

 

 

 

Olivier Givre

Enseignant Chercheur à l'Université Lumière Lyon2 

 

 

Maureen Burnot

 Enseignante Chercheuse à l'Université Lumière Lyon 2